En ce mardi 15 Août, nous fêtons la Vierge Marie qui fut préservée de la dégradation de la mort car elle remit sa vie entre les mains de Dieu.

C’ est ainsi qu’ en ce jour, l’ Église nous invite à méditer le texte de l’ apocalypse car l’ histoire humaine ne s’ accomplit pas au ciel mais sur terre.

Le triomphe de la femme sur le dragon

Cet écrit énigmatique nous parle des conséquences de l’ incarnation de Dieu en Jésus le fils de Marie.

En effet, sa mort et sa résurrection conduisirent à la défaite du serpent.

C’est pourquoi l’ Église , pour cette fête, a retenu cette oraison :

« Dieu éternel et tout puissant, toi qui as fait monter jusqu’à la gloire du ciel, avec son âme et son corps, Marie, la Vierge immaculée, mère de ton Fils :

• fais que nous demeurions attentifs aux choses d’en haut pour obtenir de partager sa gloire ».

Ainsi donc, dans le texte de l’Apocalypse la femme sort victorieuse du combat contre le dragon.

Que nous le nommions « accusateur » (Satan) ou « diviseur » (Diable) il est perdu même s’ il encore présent en ce monde.

Marie, intercède pour nous 

L’ intercession est une disposition du cœur et Marie fut un parfait exemple.

En effet, attentive aux autres, c’ est elle qui sollicita son fils à Cana.

C’est pourquoi, en ce jour, nous pouvons lui demander de prier comme elle le fit toujours et de présenter à Dieu nos soucis.

Puis n’ oublions pas de lui confier ceux qui nous sont proches et qui comptent sur nous.

Le secret de la Gloire de Marie

 En réalité, sa gloire  n’ est autre que celle de son attention aux autres, de son entière disponibilité et sa présence toujours attentive.

C’est pourquoi nous pouvons la partager avec elle car elle n’est pas réservée à une élite.

En effet, la gloire de Dieu est pour tous puisqu’il a choisi pour demeure la chair des hommes.

Pour conclure

 C’ est pourquoi, en ce jour, nous pouvons demander à Marie, signe d’espérance et source de réconfort :

De nous aider à trouver la présence de Dieu dans tous les instants que nous vivons. Puis nous pouvons faire nôtre cette prière :

« Seigneur, Toi qui as élevé dans son âme et dans son corps, Marie la mère de ton fils, fais que nos cœurs brûlants de charité aspirent à monter vers toi ».

Puis nous pouvons méditer ce texte de saint Irénée. Il oppose Marie, la « médiatrice du salut » à Ève, « la médiatrice de la damnation » :

« Marie, vierge, se montra obéissante en disant : « Voici ta servante, Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » ( Lc 1, 38) . Ève, au contraire, avait été désobéissante : elle avait désobéi alors qu’elle était encore vierge. De même, donc, qu’Ève, en désobéissant, devint cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie devint, en obéissant, cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain. Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l’ on refait en sens inverse les boucles du nœud. Ainsi, le nœud de la désobéissance d’ Ève a été dénoué par l’ obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l’ a délié par sa foi ».

Georgette

Sources : A Marie – Lettres : Anne Lécu.

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