Nous connaissons la prière silencieuse sous forme de yoga ou de la pleine conscience.
Or, le silence et l’ intériorité n’ appartiennent pas exclusivement à l’ Orient.
Jean-Marie Gueullette, dominicain, docteur en médecine et en théologie est aussi l’ auteur :
- du Petit traité de la prière silencieuse (2011)
- et de L’assise et la présence (2017).
Le 05 Mars, il nous éclairera sur ce qui est commun et ce qui distingue ces différentes pratiques spirituelles.
Afin de comprendre l’ importance de la prière silencieuse, rappelons-nous ce passage biblique :
« À l’approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ; et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ; et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d’une brise légère. Aussitôt qu’il l’entendit, Élie se couvrit le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Alors il entendit une voix qui disait : « Que fais-tu là, Élie ? » ( 1 Roi 19, 11-13).
Alors, en ce début de carême, faisons nôtre cette courte prière.
« Seigneur, comme Élie, je veux apprendre à découvrir ta discrète présence et comprendre ce que tu me dis au fond du cœur. Seigneur, comme Elie, apprends-moi, jour après jour, à faire des moments de silence pour me mettre à l’écoute du murmure de ta tendresse. Apprends-moi à te découvrir et à écouter ta voix, qui, comme une brise légère me parle à travers les personnes et les évènements tristes ou joyeux qui jalonnent ma vie. »
Georgette
Illustrations : Couvertures des livres de Jean-Marie Gueullette – Illustration : Pixabay License, pas d’attribution requise.