Quand j’ ai peur, apprends-moi la confiance … !

Dimanche, nous entendrons l’évangile de Saint Marc connu sous le nom de « La Tempête apaisée ».

Cet épisode est également relaté par Luc et Matthieu.

Rappelons-nous :

Alors que les flots tumultueux menacent de faire sombrer la barque dans laquelle ils se trouvent et que Jésus dort sur un coussin, ses disciples le réveillent.

Mais, devant leur reproche, le Christ répond :

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »

Cette question, qui est un appel à la confiance, s’adresse à nous aussi

Aujourd’hui, notre monde vit dans la tourmente.

En effet, devant :

les ouragans, les typhons, tsunamis, inondations …
ainsi que devant les guerres, les diverses crises que traversent le monde,

Nous vivons dans l’angoisse et parfois nous nous interrogeons :

Que fait Dieu ?

Des appels à l’espérance

Or, la Bible ne cesse de nous inviter à l’espérance.

En voici quelques exemples :

« Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas.
Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.» (Isaïe 43, 2)
« Il apaise le vacarme des mers, le vacarme de leurs flots et la rumeur des peuples. » (Ps 64, 8)
« C’est toi qui maîtrises l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, c’est toi qui les apaises. » (Ps 88, 10)
« Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse, réduisant la tempête au silence, faisant taire les vagues. » (Ps 106, 28)

La tempête, un symbole riche d’enseignements

Aujourd’hui encore, le rappel de la puissance de la tempête, se révèle riche d’enseignements.

Il nous redit que nous devons, même au milieu des tumultes de la vie et de nos nombreuses questions sur le sens qu’elle peut avoir, garder confiance.

Cet appel à l’abandon, nous est sans cesse rappelé

Rappelons-nous :

D’une part le célèbre : « N’ ayez pas peur » de Saint Jean Paul II.

Puis, souvenons-nous que Benoît XIV, consacra toute une encyclique, Spe Salvi, à l’espérance. La décrivant comme une vertu performative, c’est-à-dire capable de «produire des faits et de changer la vie».

En conséquence, puisque notre foi et notre espérance reposent en Dieu, nous n’avons rien à craindre.

Et enfin le pape François, dans son homélie du 27 mars 2020, au moment du Covid, releva, au sujet de cet évangile :

Le contraste saisissant qu’ il y a entre l’effroi des disciples et la question du Christ.

Puis il rappela que :

« Le Seigneur, au milieu de nos tempêtes, nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage? .»

Pour conclure :

Alors que nos interrogations sont si nombreuses et concernent même, avec le départ inattendu du Père Alexandre, notre groupement paroissial, nous pouvons méditer ce verset du psaume 106 :

« Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse : il envoie sa parole, il les guérit, il arrache leur vie à la fosse. » (Ps 106, 20)

Ces paroles nous disent que chaque événement est un appel à la foi, une demande de nous fier à Dieu.

Or, cette confiance, il nous appartient de la cultiver par la prière.

Alors, en cette fin d’année pastorale, nous pouvons méditer cet évangile puis prier à l’aide ce beau chant, œuvre d’élèves de Saint Honoré d’Eylau (Musique et Paroles).

Ils souhaitent, avec sa musique apaisante et ses paroles qui nous invitent à l’abandon, qu’ il soit diffusé et chanté dans de nombreuses paroisses.