Une flamme pour ouvrir la route de la paix !

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Le relais de la flamme olympique 2024, parti le 16 avril 2024 d’ Olympie en Grèce a pris fin le 26 juillet 2024 à Paris à l’occasion de la cérémonie d’ ouverture des Jeux olympiques d’ été de 2024.

Rappelons que la flamme olympique et sa torche, indissociables des Jeux olympiques modernes, symbolisent :

  • La paix, l’ unité et la sportivité.

Une belle ouverture des jeux

Wikimédia Commons – The U.S. Olympic Team – cette image fait partie du domaine public.

Malgré quelques scènes qui ont fait polémiques, cette ouverture fut réussie et comportait des symboles réjouissants et forts tels que :

  • La joie des athlètes sur les péniches,
  • Celui avec les athlètes réfugiés venus de 11 pays différents pour participer aux JO dans 12 sports différents. Ce fut émouvant de voir ce groupe de personnes qui ont vécu des histoires personnelles très difficiles, très dures.
  • Les cascades du porteur de la flamme masqué de gaze blanche servant de fil rouge à toute la cérémonie,
  • Le cheval mécanique remontant la Seine puis l’entrée majestueuse de la cavalière portant le drapeau olympique,
  • Le rassemblement des 206 drapeaux des délégations au pied de la Tour Eiffel,
  • Mais aussi les derniers relais de la flamme incluant des athlètes handicapés,
  • Et enfin, au terme des derniers relais composés d’ athlètes du sport français et mondial, l’ embrasement de la vasque par Marie-José Pérec et Teddy Riner, tous deux originaires de la Guadeloupe.

Quand Paris devient un stade olympique

                            

 

                               

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Traditionnellement, le stade olympique du pays hôte est souvent excentré.

Or, les organisateurs de Paris 2024 ont voulu proposer des épreuves sportives en plein cœur de ville afin :

  • de mettre en avant le patrimoine français,
  • pour encourager le sport,
  • faire découvrir de nombreuses disciplines,
  • comprendre que le sport favorise l’ inclusion et la cohésion sociale.

En conséquence, depuis l’ ouverture des jeux, nous assistons à des remarquables performances dans des lieux magnifiques ou dans des stades situés dans Paris :

  • de l’ Escrime et du Taewondo au Grand Palais,
  • de l’ Athlètisme, du Cyclisme sur route, du Tir à l’Arc aux Invalides,
  • du Marathon Swimming, du Triathlon, au pont Alexandre III,
  • dans les salles Arena, la natation et le Water Polo à la Défense, la lutte et le Judo au Champ de Mars …

Enfin, nous pouvons contempler de belles images de sportifs.

  • Tel est le cas du selfie réunissant, pour un rare moment d’ unité, les pongistes des deux Corées. Deux pays qui demeurent, malgré un armistice, en état de guerre.

C’ est pourquoi cette image résume « le véritable esprit des Jeux olympiques ».

Pour conclure 

Après six jours d’épreuves, la « moisson » des médailles tricolores est déjà importante (36 médailles à ce jour dont 11 en or, 12 en argent et 13 en bronze).

En conséquence, nous ne pouvons que nous réjouir devant la joie des athlètes et l’ engouement du public.

Cependant, souhaitons qu’ au terme de ces jeux, notre pays :

  • retrouve réellement un climat apaisé où chacun, au-delà des clivages politiques et des tensions, apprenne à vivre en actes, un authentique élan de fraternité.

Enfin, malgré ces réjouissances, rappelons-nous les phrases du pape François :

« Le sport est un langage universel qui transcende les frontières, les langues, les races, les nationalités et les religions ; il a la capacité d’ unir les personnes, de favoriser le dialogue et l’ accueil réciproque »

et il poursuivait : « En cette période troublée où la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite ardemment que chacun ait à cœur de respecter cette trêve dans l’espoir d’ une résolution des conflits et du retour à la concorde. »

Hélas, cet appel n’ est pas entendu et les armes ne se taisent pas dans les régions où sévissent des conflits.

Aussi est-ce pour nous l’occasion de prier pour la paix :

  • En nous,
  • Dans nos familles,
  • Dans notre pays,
  • Dans toutes les régions en guerre et, en ce début du mois d’Août, de le faire tout particulièrement pour la RDC qui, dans le recueillement, célèbre :

La « Journée nationale du Génocide congolais » (GENOCOST).

Job Alisa, secrétaire général à la recherche de  l’ Université des Martyrs du Congo (UNIM), expliquait le mercredi 31 juillet, que cette commémoration vise :

  • à lutter contre le silence, contre l’oubli du génocide commis à des fins économiques en République Démocratique du Congo depuis 1885 et qui compte plus de 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés où les populations ne meurent pas sous le coup des mortiers mais majoritairement de maladies et de famine.

Alors, faisons nôtre la prière de saint Jean-Paul II

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Entends ma voix, Seigneur, car c’ est celle des victimes de toutes les guerres et de toutes les violences entre les individus et les peuples…
Entends ma voix, car c’ est celle de tous les enfants qui souffrent et qui souffriront tant que les gens mettront leur confiance dans les
armes et la guerre…
Entends ma voix, quand je te prie d’ insuffler dans le cœur de tous les humains la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l’ amitié…
Entends ma voix, car je te parle pour les multitudes qui, dans tous les pays et en tous les temps, ne veulent pas la guerre et sont prêtes à parcourir la route de la paix…
Entends ma voix et donne-nous la force de savoir répondre toujours à la haine par l’ amour, à l’ injustice par un total engagement pour la justice, à la misère par le partage…
Entends ma voix, ô Dieu, et accorde au monde (spécialement au Moyen-Orient) ta paix éternelle.
Amen

Georgette

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