Le soir de la Toussaint, par anticipation, l’ équipe des familles en deuil de la paroisse saint Gratien avait organisé une belle célébration où alternaient chants, prières et textes bibliques.
Au cours de celle-ci, nous avons prié :
- pour tous les défunts de la paroisse (décédés entre novembre 2023 et fin octobre 2024)
- mais aussi pour toutes les intentions de prière demandées pour cette commémoration.
Que nous dit la commémoration des morts célébrée le 02 Novembre ?
Dès les premiers temps du christianisme, la conviction que les vivants doivent prier pour les morts s’ est établie.
L’ idée d’ une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour avant le Xe siècle.
En effet, le lien avec la fête de tous les saints répond à une vue cohérente :
Le 1er novembre, les catholiques célèbrent dans l’allégresse la fête de tous les saints ; le lendemain, ils prient plus généralement pour tous ceux qui sont morts.
Par ce jour consacré aux défunts, l’Église signifie que la mort est une réalité qu’il est nécessaire et possible d’assumer :
Puisqu’ elle est un passage à la suite du Christ ressuscité.
C’est pourquoi, dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens :
L’ occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.
Pour conclure :
Puisque l’ Église catholique professe la foi en l’immortalité de l’âme, méditons ces textes qui nous parlent de cette « promesse ».
1ere Lecture – Second livre des Martyrs d’Israël – ( 2Macc.) 12, 43-46
En ces jours-là, Judas, chef d’Israël, organisa une collecte et envoya deux mille pièces d’argent à Jérusalem afin d’offrir un sacrifice pour le péché. C’était un geste tout à fait noble et beau, inspiré par la pensée de la résurrection. Car, s’ il n’avait pas espéré que ceux qui étaient tombés ressusciteraient, la prière pour les morts était superflue et absurde. Mais il jugeait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui meurent dans la foi, c’était là une pensée religieuse et sainte. Voilà pourquoi il fit ce sacrifice d’expiation, afin que les morts soient délivrés de leurs péchés.
2eme lecture : De la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 14, 7-9)
Frères, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Évangile : selon saint Jean (6, 37-40)
« Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé…
Or, telle est la volonté de Celui qui m’ a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’ il m’ a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
C’ est pourquoi, les veilleuses allumées sur la grande croix nous parlent de cette espérance.
Georgette
Image mise en avant : Jean-Lucien G. – Illustration : photo Muriel B.