Conférence des évêques de France : Rencontre avec les trois branches du scoutisme.

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Les enjeux missionnaires de l’ Église, avec notamment une intervention des trois principaux mouvements scouts en France, figuraient au programme de la conférence des évêques de France.

Aussi est-ce une occasion de découvrir les bienfaits des différentes branches du scoutisme catholique.

Portrait de Robert Baden-Powell

Quels sont ces trois principaux mouvements ?

Interpellées par la jeunesse et les questions d’ éducation, trois familles catholiques de scoutisme, reconnues par l’ Église et par l’ État :

  • Les Scouts et guides de France (SGDF),
  • L’ Association des guides et scouts d’Europe,
  • Et les Scouts unitaires de France,

 rassemblent aujourd’hui 135 000 enfants et jeunes de 6 à 21 ans dans tout l’hexagone.

En fait, malgré quelques différences, les trois branches se réclament :

  • de Lord Robert Baden-Powell (1857-1941), de son génie de l’éducation des jeunes par les jeunes et de sa pédagogie.

En effet, grâce à ce mode éducatif, l’ enfant est appelé à grandir dans toutes ses dimensions grâce à :

  • La vie en équipe,
  • La vie dans la nature,
  • Une progression adaptée et un engagement personnel : la promesse.

 Les trois mouvements se retrouvent :

  • Sur l’ importance de la vie d’ équipe qui permet la mise en commun des compétences et des talents des petits et des grands.

Les « bénéfices » du scoutisme

Pour les questions qui touchent au bien-être et à la santé mentale, une enquête révèle :

Que les scouts ont de meilleures habitudes d’ équilibre de vie car :

  • Ils développent un lien privilégié à la nature,
  • Et gèrent mieux les écrans.

De surcroît, cette analyse confirme :

  • Que la méthode scoute répond aux défis actuels de la société !

Jérôme Fourquet de l’ IFOP a même interpellé ces mouvements car :

  • Leur action est essentielle puisque les jeunes qui les fréquentent sont un ferment dans la société.

De plus, le scoutisme permet à de nombreux jeunes de s’ interroger :

  • sur le sens de donner à la vie et de répondre à ces interrogations en s’ engageant au service du monde et de l’ Église.

Enfin,  il leur donne l’occasion de découvrir à quelle vie d’ homme et de femme, chacun d’ eux est appelé.

Vous pouvez découvrir le rapport de l’ IFOP sur l’ impact social du scoutisme, en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.lerasso.com/global/gene/link.php?doc_id=102&fg=1

Pour conclure :

Actuellement, sur notre groupement paroissial Notre Dame de la Fraternité, le scoutisme n’ est plus présent alors qu’ il le fut auparavant.

Or, certaines branches des paroisses avoisinantes, qui accueillaient nos jeunes, ont maintenant des difficultés à recevoir ceux des villes voisines.

C’ est dommage car, je peux en témoigner, le scoutisme apporte beaucoup sur le plan personnel.

Encore aujourd’hui, j’ essaie de demeurer fidèle à cette promesse scoute qui nous appelle :

  •  à la fidélité envers Dieu, l’ Église, et la Patrie.

Alors souhaitons, après lecture du rapport sur l’ impact social du scoutisme, que dans les années à venir, le plus grand nombre de jeunes puissent être accueilli au sein de ce mouvement si utile par le développement physique, mental et spirituel :

  • à la formation du caractère de la jeunesse ainsi qu’ à la construction de la personnalité des jeunes.

Enfin, puisque cette année liturgique va bientôt se terminer et que nos paroisses ont besoin de volontaires, faisons nôtre la prière scoute :

Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux,  à Vous servir comme Vous le méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures, à travailler sans chercher le repos, à nous dépenser, sans attendre d’ autre récompense, que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.

Georgette

Sources : Église Catholique de France.

Illustrations : Image mise en avant logo Conférence des évêques de France – Wikimédia Commons : Portrait de Robert Baden-Powell – Huile sur toile de Hubert von Herkomer (1849–1914) œuvre d’art entrant dans le domaine public.

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