En 2015, le pape François instituait la journée mondiale de prière pour la création.
Elle s’ appela d’abord « Saison de la Création » (2019-2020) puis se transforma en « Temps pour la Création » dès 2021.
Cette journée est célébrée dans le monde entier par les communautés chrétiennes du : 1er septembre au 4 octobre (jour de la fête de St François d’ Assise)
Elle est donc l’ occasion, pour notre groupement, de découvrir :
- D’ une part le message que le pape rédigea pour cette occasion en mai dernier.
- Et d’autre part, de méditer ces extraits de l’ éditorial d’Arnaud Alibert (prêtre assomptionniste) paru dans la Croix le 25-08-2023.
Extraits de l’ éditorial
Dans la Bible, les catastrophes naturelles, incendies, inondations, tempêtes… sont l’occasion pour le croyant de se rappeler la petitesse humaine face à la grandeur de Dieu.
Les feux qui ont dévoré la Grèce et le Canada, le typhon qui a ravagé l’Asie, la sécheresse qui a brûlé tant d’arbres et de bétail, ont pris une large place dans les actualités de l’été, traînant leur cortège de désolations et de peine. Mais alors que l’actualité nous appelle à la solidarité et au secours, la Bible voit l’occasion d’un autre message.
La fonction spirituelle de l’évocation de ces désastres est d’éveiller l’attention de l’homme face aux prétentions de son ego. Alors qu’il risque de concevoir en lui de l’orgueil en raison de ses réalisations, la Bible le met face la puissance divine, manifestée par les éléments de la nature, pour lui apprendre à relativiser sa force et son succès.
Ainsi, lit-on dans le livre d’Isaïe : « Qui de nous résistera ? c’est un feu dévorant ! Qui de nous résistera ? C’ est une fournaise sans fin ! Celui qui va selon la justice et parle avec droiture, qui méprise un gain frauduleux, détourne sa main d’un profit malhonnête, qui ferme son oreille aux propos sanguinaires et baisse les yeux pour ne pas voir le mal, celui-là habitera les hauteurs, hors d’atteinte, à l’abri des rochers. Le pain lui sera donné ; les eaux lui seront assurées. » (Is, 33,14-16)
En ces derniers jours du mois d’août, alors que nos esprits se tournent vers l’année qui vient – mettons-nous un instant à l’école des colonnes de fumée, sous lesquelles couve un feu dévorant. Défiant la pesanteur, ordre naturel du monde, elles s’élèvent dans le ciel pour l’obscurcir, cacher le soleil et redescendre dans la gorge, rendant la respiration difficile et le chant impossible. N’est-ce pas là une image parlante, presque une parabole, pour éclairer nos projets fumeux : avenirs bouchés, louange éteinte… ?
Droiture, mesure, honnêteté, regard clair, vantés par Isaïe, nous permettent de déjouer les méfaits de ces colonnes. Il y a bien un bon feu qui nous embrase, dont l’autre nom est la foi ou même l’Esprit de Dieu. Celui-là ne veut dévorer que notre volonté de dominer et sa fumée, loin de masquer ce qui nous éclaire, désigne en montant Celui vers qui tourner notre regard.
Puis nous pouvons découvrir la prière proposée à cette occasion par le site Église Verte
Prière
Georgette
Illustrations : Affiche et prière Église Verte – Photos incendie : Pixabay License (pas d’attribution requise)