« Vers toi, Seigneur, je lève mon âme » !

Ces paroles du psaume 24 ouvrent chaque année le temps de l’Avent et donne vraiment le ton de ce temps liturgique. Dans l’obscurité de la nuit, il s’agit pour nous d’élever notre âme vers Dieu, de lever nos yeux vers le Seigneur. Dans l’obscurité de notre monde, avec son lot de guerres, de violences et de dérèglements en tous genres, il s’agit de prendre de la hauteur et de regarder ce monde avec les yeux même du Seigneur. Dans les dédalles de nos vies, il s’agit de reprendre pied en repartant du regard du Seigneur pour chacun d’entre nous : « il posa son lui son regard, et il l’aima ».

Comment élever son âme vers le Seigneur ?

Nous vous proposons d’abord de vivre un temps d’adoration, dans une
des églises de notre groupement. Là dans le silence de l’église, en présence d’autres frères et sœurs, de fixer votre regard sur le Christ exposé dans le saint Sacrement et de vous laisser aimer par Lui, de laisser son Amour modeler votre cœur à l’image de son cœur, pour avancer et aimer dans notre monde d’aujourd’hui. Et pourquoi de méditer les paroles de Jacques Fesch, ce prisonnier condamné à mort et guillotiné en 1957, à l’âge de 27 ans, qui a vécu un chemin de conversion en prison. Des extraits de ses lettres vous seront adressées chaque semaine dans le Trait d’Union.

Nous vous proposons aussi de venir plus particulièrement aux messes de
semaine. Notre groupement en offre 11 chaque semaine, et de nous laisser façonner par la parole des prophètes de l’Avent et par l’eucharistie. Un temps de louange au cœur de ce temps viendra aussi faire rejaillir en nous la joie d’être dans les mains du Seigneur ; le pape François nous le rappelle dans sa dernière lettre : « Louer Dieu », « parce qu’un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même ». Et pourquoi pas mettre de l’ordre dans nos vies, et venir vous réconcilier avec le Seigneur et avec vos frères et sœurs en recevant le pardon de Dieu à une des nombreuses permanences de confession de la paroisse ?

Enfin, comment élever son âme vers le Seigneur, sans partager la douleur du Seigneur pour notre monde en souffrances ? Pour aimer et soulager nos frères et sœurs durement marqués par les violences en tout genre en Israël et en Palestine, nous laisserons au fond des églises des enveloppes où vous pourrez glisser une offrande que vous pouvez déposer à la quête le dimanche et que nous transmettrons à la Caritas du patriarcat catholique de Jérusalem qui vient en aide à tous les orphelins israéliens et palestiniens.

« Je ne perds jamais de vue le Seigneur car il dégage mes pieds du filet. Tourne-toi vers moi ; prends-moi en pitié. » (Ps 24, 15-16)

Alexandre +