Bénédiction du nouveau tabernacle de l’église saint Ferdinand

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Ce dimanche 18 Août, le père Alexandre célébrait sa dernière messe à saint Ferdinand d’Argenteuil.

Par ailleurs, au cours de celle-ci :

Il bénissait le nouveau tabernacle réalisé par Jérôme Watier, sculpteur sur bois orienté notamment dans l’ art sacré.

Aussi se marie-t-il avec l’architecture et les vitraux de l’église grâce :

  • à sa porte en chêne clair. Elle est ornée d’ une sculpture représentant un ostensoir tandis que l’ intérieur est revêtu de tissu clair.

Des textes qui nous rappellent toute l’importance de l’Eucharistie

Par ailleurs, les textes du jour mentionnaient l’ importance de notre participation à l’ Eucharistie.

Alors, redécouvrons ce que saint Augustin en dit :

« Ce pain-là, je ne le transforme pas en moi quand je le mange ; c’ est lui qui me transforme en lui ! Ici, rien ni personne n’ est détruit ; au contraire, cette union est source de vie. »

Une spiritualité eucharistique

Par conséquent, au cours de son homélie, le père Alexandre nous rappelait :

  • que le vénérable François-Xavier Nguyên Van Thuân (1928-2002) offre à toute l’ Église une splendide spiritualité eucharistique, fruit de son expérience vécue en prison.

En effet prisonnier, il écrivit dans sa cellule au sujet du Christ :

« J’allais te visiter au tabernacle, maintenant je te porte avec moi, jour et nuit, dans ma poche

C’ est pourquoi nous vous invitons :

D’ une part, à découvrir et méditer deux de ses prières :

Jésus, devant le Tabernacle à genoux, seul à seul avec Vous :

« Jésus, devant le Tabernacle à genoux, seul à seul avec Vous, je comprends : je ne pourrai jamais choisir un autre chemin, un autre plus heureux.

Il y en a d’ apparence plus glorieuse, mais Vous en êtes absent, l’ Ami éternel, l’ unique Ami de ma vie.

En Vous, c’ est tout le Ciel avec la Trinité, le monde entier et l’ humanité.

Vos Souffrances sont les miennes.

Les miennes, toutes les souffrances des hommes.

Les miennes, tout ce qui n’est ni paix, ni joie, ni beau, ni commode, ni aimable.

Les miennes, toutes les tristesses, les déceptions, les séparations, l’ abandon, les malheurs.

A Vous ce qui est Vous et ce que Vous portez, ce qui est dans mes frères, car Vous êtes en eux ».

Ainsi soit-il.

Il n’ y a de Communion qu’ en Toi, Seigneur :

« Seigneur Jésus, nous sommes en Communion lorsque Tu es au milieu de nous, car Tu introduis Ta propre Vie dans les nôtres.

Mais lorsque nous nous écartons de Toi, c’est aussi nos frères que nous quittons. Alors la Communion fraternelle se défait.

C’est vrai, bien que difficile à croire : la pierre a aussi une maladie; son agent est la pollution atmosphérique.

Si je remplace ta Présence, Seigneur, par l’égoïsme, les préjugés erronés, l’amour de moi-même, la jalousie …, je ferai périr l’Amour ; la Communion sera brisée.

Ainsi soit-il.

Et d’ autre part, ce court extrait de son ouvrage Vivre les Vertus que l’ Église considère comme son testament spirituel.

« Je vous ai laissé quelques modestes expériences dans le Chemin de l’espérance. Lisez mes pensées les plus intimes à la lumière de la Parole de Dieu et du Concile.

Méditez, priez, travaillez afin que votre cœur déborde d’ amour et d’ Espérance… Comblez les lacunes et les faiblesses dues aux circonstances et aux insuffisances…

Efforcez-vous d’ allumer la flamme de l’ espérance là où vous vivez. Comme Jean XXIII, je consacre le reste de ma vie à la prière, au sacrifice, au service.

Puissent Jésus, Marie, Joseph renforcer vos pas sur le chemin de l’espérance.

Georgette

Encensement du nouveau tabernacle

Le père Alexandre découvre l’ icône écrite  par une paroissienne

 

Maintenant, à l’heure de l’ au revoir, portons-nous les uns les autres dans la prière

Photos : Jean-Lucien G.

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