L’ évangile du 8eme dimanche du temps ordinaire nous invite avec fermeté à :

• Ne pas pointer du doigt les défauts, les manquements de nos frères :

« Qu’ as-tu à regarder la paille dans l’ œil de ton frère,alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? » (Lc 6, 41).

Mais aussi à être des «arbres » qui portent de bons fruits :

« Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit » (Lc 6, 44)

Aussi faisons nôtre cette prière :

« Qu’ il est bon de Te rendre grâce, Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut, d’ annoncer dès le matin ton amour, ta fidélité au long des nuits !

 En mon cœur je contemple ton Amour et tes miséricordes : ils se renouvellent chaque matin !

 Seigneur, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres.

 Que mon regard sur mes frères soit pour eux, telle l’ échelle de Jacob, support qui leur ouvre un chemin de communion avec Toi.

Toi, l’ Ami des hommes, donne-moi la Sagesse qui vient de Toi ! ».

Pour méditer :

Enfin, nous pouvons méditer  ce passage  de l ‘ouvrage de sœur Anne Lécu  « Afin que vous donniez du fruit ».

Elle y pose cette  question :

• « Qu’ est-ce que fructifier ? ».

« Que vous portiez du fruit est indissociable de cette autre supplique : « Demandez, demandez la paix pour ceux qui s’entredéchirent, demandez la paix pour ceux qui s’acharnent à construire la paix.

Demandez un cœur de chair pour ceux et celles à qui vous allez, et pour vous-même. » …(p. 215)

Puis elle précise :

« Le fruit se goûte, mais dans l’ après-coup, ou bien par d’ autres, ou grâce à d’ autres qui le repèrent.

Il est toujours lié à la charité, c’ est-à-dire aux liens qui nous font traverser ensemble l’existence, marchant les uns avec les autres, appuyés les uns sur les autres, mystérieusement.

Il est toujours lié à la paix, cette qualité de ce qui est profondément enraciné, stable dans la terre qu’ est Dieu.

Le fruit se sent, se goûte, il s’offre.

Puis il tombe en terre, se cache dans la profondeur de Dieu, et fait place à ceux qui le suivront. »  ( p. 215-216)

Pour conclure :

Puissions-nous dans notre groupement paroissial qui porte le beau nom de Notre-Dame de la Fraternité, être vraiment des porteurs de fruits :

• Afin que que nous soyons des témoins lumineux de l’ amour fraternel auprès de tous ceux que nous rencontrons car :

• «  Le bon fruit nourrit ceux qui sont dehors, au seuil, en attente » … »
• «  Le bon fruit est toujours pour les autres, pour la multitude ». (p. 213)

Georgette

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